"Nous entendons toujours des tirs réguliers et les corridors sont bloqués par les soldats", témoigne un habitant.
Au lendemain d'un nouveau mouvement de contestation dans les casernes ivoiriennes, la situation était revenue à la normale depuis vendredi soir à Abidjan. Des tirs en revanche toujours entendus samedi midi à Bouaké, de même à Daloa et Korhogo. Plus de vingt-quatre heures après le début de nouvelles mutineries, les mutins continuent à tirer dans l'air samedi 13 mai à Bouaké. Des soldats en colère bloquaient également les principaux axes de la deuxième ville du pays, ex-fief de l'ancienne rébellion. «Nos entendons toujours des tirs réguliers et les couloirs sont bloqués par les soldats. Beaucoup de magasins sont restés fermés aujourd'hui à cause de la situation », a témoigné un commerçant du centre-ville, joint par midi samedi midi. Selon un autre habitant joint samedi matin, «il y a beaucoup moins de circulation qu'hier, les corridors sont fermés pour le moment et sur le sens de l'autre à l'autre des tirs. L'activité est paralysée, il y a des barrag